La question du " qui suis-je? "

08/12/2020

La grande question du Qui suis-je ?

Bonjour à toutes et tous.

J'ai cité sur la page d'accueil du blog une des pensées de Pascal ( pas le grand frère... le philosophe). Un des lecteurs qui m'est resté fidèle depuis mes débuts hasardeux dans des publications modestes sur le premier blog que j'avais écrit m'en a fait un retour. Ce monsieur, que nous appellerons Régis pour conserver l'anonymat, me faisait savoir par message privé qu'il ne devait sans doute pas avoir l'ouverture d'esprit nécessaire pour appréhender les pensées de Pascal.

J'ai eu envie de lui répondre, comme à toutes les personnes qui pourraient partager son avis d'ailleurs.

Non, vous ne manquez pas d'ouverture d'esprit. La question est, il est vrai, des plus complexes. Et Pascal l'a exprimé en son temps avec des mots non moins difficiles. La tournure de l'époque opacifie encore l'énigme.

Cette pensée qui nous préoccupe aujourd'hui est une des plus anciennes et des plus profondes questions que l'humanité se soient jamais posées. Il va sans dire, mais ça va mieux en le disant, que je ne pourrai apporter que ma version de la réponse. Chacun devra ensuite y trouver une voie pour répondre en son âme et conscience. Vous êtes prêts ? Ok, alors on y va.

Pour ma part, il y a plusieurs stades pour répondre à cette question.

*Le premier et le plus répandu à l'heure d'aujourd'hui est celui où l'on se présente par son nom, sa fonction professionnelle ou au mieux par son rôle familial. Il est question ici d'une réponse ancrée dans la matière. Simplement.

*Ensuite, dès lors que l'on travaille sur soi pendant quelques temps, vient la réponse : « je suis moi. » Qui somme toute reste une très bonne réponse en soi. Sans extrapolation ni définition limitante par rapport à tout ce que vous êtes au quotidien.

*Puis, doucement, le moi se supprime de lui-même, pour ne laisser plus la place qu'à un « Je suis » car le « moi » est une manifestation de l'égo. On commence à toucher à la philosophie, que ce soit une philosophie de pure réflexion ou une vraie philosophie de vie.

*Et un jour, on répond naturellement « je suis énergie » ou « potentiel », preuve d'un intérêt certain pour des recherches plus poussées sur le monde qui nous entoure, les sciences quantiques et les médecines oubliées ( au profit des lobbyistes pharmaceutiques). Car qui pourrait me prouver qu'au delà des particules, il y a un stade où l'énergie disparaît totalement pour ne laisser place qu'à de la matière pure ? Je pense la chose impossible. Nous sommes énergie, celle qui relie nos électrons à nos noyaux d'atomes ( pour ne pas descendre plus bas sur l'échelle du nanocosme et du picocosme).

*Enfin, la réponse qui arrive est celle que l'on qualifierait de spirituelle disant « je suis un » ou « je suis partie du tout ». Là encore, il faut avoir beaucoup lu, appris et expérimenté. Pourtant cette réponse aussi n'est pas la plus satisfaisante.

Certains pourraient répondre et à juste titre d'ailleurs « je suis l'image de ce que tu es et je n'existe qu'au travers de tes prismes préceptuels du moment, je suis un condensé de l'énergie de ta propre conscience ». Ils seraient rares, je ne vous le cache pas.

D'autres, plus sobres et moins volubiles, répondraient : « Je vibre donc je suis » ou encore « je suis un mort en devenir » (je suis poussière et autres interprétations religieuses d'origines diverses). Eux non plus n'auraient pas faux. Je vous renvoie à l'article sur les vibrations ou à celui sur l'impermanence en cas de besoin.

Au delà de ces éléments de réponses, la question pourtant demeure. Qui suis-je ?

Suis-je mes qualités, mes défauts ?

Suis-je le père/la mère de mes enfants ou l'enfant de mes parents ?

Suis-je ce qui me nourrit ? Commercial, chimiste, agent de maintenance ? Ce que je mange ? (voir les travaux sur la régénération des cellules)

Suis-je riche, pauvre?

Suis-je gai ou gay, triste ou bipolaire ?

Suis-je ce que les autres voient de moi, qu'ils l'expriment ou pas ?

Suis-je ce que je vois de moi ? Dans le miroir et dans les analyses de mes psys ?

Suis-je tout cela à la fois et plus encore ? Ou ne suis-je rien du tout ?

La profondeur de cette question est abyssale et les parois sont glissantes. Chacun aurait sa réponse, pour lui-même et quelques fois aussi pour les autres. C'est d'ailleurs là l'un des plus grands pièges : être défini par rapport à quelqu'un d'autre, à ses pensées, ses idéaux, ses attentes, etc...

D'un point de vue quantique, nous savons grâce à l'expérience des fentes de Youn que la matière réagit en fonction des attentes de l'observateur, on parle alors depuis ces travaux d'un champ de conscience unifié. Alors, à la question « qui suis-je ? », ne pourrait-on pas répondre : je suis une part de la conscience unifiée ? Ou « je suis l'observateur conscient de ma propre matière ? »

Ce qui nous amènerait à concevoir la possibilité d'interagir avec notre corps pour le modeler selon nos attentes, lui rendre un état qui nous convient : un état de santé et de paix. Ce qui est le but ultime pour tout à chacun. Vous voyez ce qui se profile ?

Oui, ces réflexions précédentes nous amènent à envisager sérieusement et scientifiquement la possibilité que nous avons de guérir de nos maux en focalisant notre propre conscience sur les symptômes que nous avons, pour en trouver les causes et les annihiler.

Pour celles et ceux qui ne disposent pas de la méthode pour arriver à ce résultat de façon autonome, il existe des personnes qui, elles, en sont capables et peuvent vous guider et vous assister pour y parvenir.

Voila, à peu près ce qu'il serait possible de répondre à la fameuse question du « qui suis-je ? ».

Je souhaite donc à Régis et à tous les autres lecteurs (et lectrices)  de trouver la réponse qui leur convient le mieux, pour eux...


Namaste. 

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