Les revers et les médailles.

19/02/2021

Pour ce début d'année des plus chaotiques où personne ne sait bien à quelle sauce on va être mangé, je voulais vous souhaiter de trouver l'équilibre, la paix et le bonheur. Alors me direz-vous, pourquoi faire un article pour si peu ? Parce que la paix et le bonheur sont de notions que globalement tout le monde connait, même sans être capable pour certains de les atteindre vraiment. Mais l'équilibre... c'est déjà plus flou. non ? 

Comme de coutume, je vous livre ici mon ressenti personnel ; il n'engage que moi et seulement moi. Je ne saurai vous plier à mon avis si celui-ci ne résonne pas en vous. 

Ainsi donc, l'équilibre : de quoi qu'est ce donc que ce pastis là ?  Et de quel équilibre suis-je en train de vous parler ? 

Je ne vous parle pas, vous l'avez deviné, de celui des funambules ;  même si la chanson de Grand Corps Malade est pourtant assez dans le thème de ce que j'ai à vous dire. 

Ce dont j'ai l'intention de vous parler ici est un équilibre beaucoup plus difficile à trouver puisqu'il vient de l'intérieur de nos âmes ( de nos psyches  si le mot précédent vous heurte...). Il prend naissance dans les méandres de nos cerveaux embrumés par les filtres de nos vies et de nos perceptions, il est balloté par les environnements de chacun qui interagissent pour le rendre impossible. Et pourtant, toute la réalisation d'une vie passe par là. L'équilibre est la chose la plus dur à trouver. Voyons un peu de quoi il retourne. La vie m'enseigne depuis un certain temps à expérimenter les montagnes russes. Je suis sur un parcours qui me confronte systématiquement à moi-même. 

La question revient donc sans cesse : comment faire pour trouver le bon chemin ? Quand certains me conseillent de lâcher prise et de laisser libre cours à mes envies, je me dis que cela parait trop simple. Et souvent, je suis dans le vrai. Le lâcher prise, à mon sens, est une pièce de jeu de rôle pyramidale à trois faces... (n'imaginez pas cette pièce, c'est pas le but) Sur une face, on trouve le laisser venir ce qui vient... sans attente particulière ; juste accepter ce qui est.  La seconde face est l'écoute de nos envies, le laisser faire. la troisième face et le laisser partir ce qui ne veut pas rester.  Aucune de ces trois faces ne se travaille avec facilité, je vous l'assure.  Le laisser venir demande de faire preuve de patience, d'acceptation et de détachement. C'est la base de l'optimisme si on veut creuser par là. Elle s'oppose inévitablement à l'impatience, la productivité, la rentabilité de notre système et de notre éducation. Ce sont les deux faces d'une même pièce. Passer de l'un à l'autre n'est pas affaire aisée. 

La seconde, l'écoute de nos envies se heurte au concept de " la liberté des uns s'arrêtent où commence celle des autres" ( déclaration des droits de l'homme et du citoyen). Cela peut être reformulé autrement : la vie vous demande de trouver l'équilibre entre avoir confiance en vous et écraser l'autre, l'équilibre entre faire ce que vous voulez et prendre le pouvoir sur le voisin et ses décisions. 

La troisième, la plus difficile, le laisser partir nous demande d'osciller entre confiance ( ou foi ) et retenue. Il est certes difficile de tourner des pages d'une vie, qu'elles soient professionnelles, personnelles, sentimentales etc... Mais laisser partir, même, c'est souvent un nettoyage. Il faut accepter de laisser partir ce qui ne nous sert plus à évoluer, ce qui nous tire vers le bas, ce qui nous fait du mal. Mais pour cela, malheureusement, il faut déjà en prendre conscience. 

Si nous allons par là, la prise de conscience, la lecture des synchronicités, l'ouverture d'esprit etc... elles aussi ont leur revers de médailles. Chacune de ces notions nous posent devant un dilemme. Elévation, ou matérialisme. Mais dans notre élévation, ne nous sommes nous pas incarnés pour vivre la matière? 

Il semblerait, pour autant, notre état d'être vivant de matière, n'est-il pas là pour évoluer ? Où se trouve donc la frontière entre l'un et l'autre ? 

Là encore, la pièce ne tombe pas sur la tranche naturellement. Il faut travailler pour la garder en équilibre. Et comme sur un vélo... il faut avancer pour rester en équilibre. Mais avancer dans les deux domaines : la matière ( métier, argent, foyer, papiers, couples, enfants, familles, amis etc...) et dans notre évolution ( apprentissage, expérience, intériorité, introspection, élévation sous différentes formes).  

L'article est court mais je sais que vous saurez y trouver des pistes pour vous-même... sachez que je me suis longtemps interrogé sur la pertinence de l'écrire. Je ne me sentais pas particulièrement légitime pour des conseils d'une telle profondeur. Mais la vie m'a prouvé que je le pouvais via des messages d'un collègue perdu dans les méandres du temps qui me complimente pour mes actions plus de trois ans après, et s'en va pêcher... (depuis, plus de nouvelles) C'est là aussi, une preuve d'équilibre entre le questionnement intérieur et l'écoute des leçons extérieures.  J'ai accueilli les messages avec gratitude et j'ai passé une bonne journée, qui pourtant démarrait pas super bien. Ainsi donc, j'ai fini par trouver l'équilibre entre le doute et la certitude. 

Il me reste encore bien des équilibres à trouver et à conserver... je vous laisse trouver les vôtres ( je ne dis pas chercher... parce que je sais que vous trouverez, chacun à votre rythme) 

Je vous souhaite une excellente soirée. Namaste




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