Moteur... ACTION

18/04/2022

Bonjour à toutes et tous.

Comment ça va ?

Il y a fort bien beaucoup de longtemps que je n'ai pas partagé avec vous. Les derniers mois ont été pour le moins rocambolesques.

Je ne vous ferai pas l'article ici des événements qui sont survenus, un autre projet s'y atèle déjà et la tâche globale est loin d'être aisée, croyez-moi.

Non... si je vous dépose aujourd'hui cet article, c'est pour une raison des plus simples : j'en avais envie. Et c'est déjà pas mal.

Alors, avoir une envie, c'est bien me direz-vous. Prendre la décision de le faire, c'est encore mieux... mais que serait une décision si aucun acte ne vient la poser dans la matière ?

C'est de ce thème que je me sens poussé à vous parler.

Dans les leçons de vie que j'ai eu à apprendre, puis à conscientiser et finalement à vibrer, il y a celle et pas des moindres du fameux « lâcher prise ».

à mon sens, mais cela n'engage que moi, il comporte 6 versants s'opposant deux à deux. D'ailleurs, tout est dans le terme « lâcher » s'oppose à « prise ». Ainsi donc, il faudrait trouver l'équilibre instable entre :

  • laisser venir mais ne pas rester inactif pour autant.

  • Laisser partir mais ne pas abandonner

  • faire ce qui nous semble juste mais ne pas prendre le contrôle des autres.

Permettez donc que je détaille point par point ces différentes oppositions :

Tout d'abord, « laisser venir. » Cela implique une certaine foi dans la vie, les événements, l'univers (ou donnez le nom que vous souhaitez, je suis pas regardant). Dans cette philosophie, il va de soi que certaines événements ne nous plaisent pas, cependant il faut en tirer quelque chose de positif ; a minima, une belle leçon. C'est alors que le fait d'en tirer ne serait-ce qu'un enseignement nous pousse déjà dans l'opposition du « ne pas rester inactif ». Par ailleurs, on peut avoir foi en sa réussite, si on reste dans son canapé à attendre qu'elle frappe à la porte, on risque de se couvrir de toiles d'araignée et de vers avant qu'elle ne se présente. Il faut donc, à un certain moment « se sortir les doigts du cul »... et ce, même si c'est parfois désagréable. J'ai entendu à plusieurs reprises des personnes me dirent qu'une structure mettait en général deux années avant de vivre... soit, c'est leur création que de le croire et de le nourrir, procrastinant ainsi pendant deux ans avant de réaliser que les efforts peuvent payer plus vite, à condition d'en faire suffisamment.

Ensuite vient le « laisser partir »... douloureuse parcelle du lâcher prise, surtout pour les personnes à tendance contrôlante. Il faut pour y parvenir une volonté plus forte que les peurs, un espoir que ce qui part laisse enfin une place à quelque chose de meilleur. Le passé par exemple ne peut être retenu indéfiniment. S'enfermer à le prendre comme point de comparaison ou base absolue pour construire aujourd'hui et qui plus est demain voue le reste à un échec dans un délai des plus courts. Retenons en les leçons et laissons le partir, simplement pour ne pas traîner un boulet aux pieds qui nous empêche de nous envoler. Mais, me direz-vous, pourquoi ne pas abandonner alors ? C'est très simple. Les rêves, les aspirations et les belles choses même venant du passé peuvent et doivent vivre encore aujourd'hui... pourquoi les abandonner ? Il faut juste se servir des leçons apprises pour qu'elles puissent exister dans de meilleures conditions, à partir d'ici et maintenant avec comme racines ce que nous sommes au moment présent. Ce n'est qu'au prix d'un certain nombre d'efforts et de travail sur nous-même que cela est possible. Le bonheur, ça se décide... et comme dit plus haut, une décision seule n'est rien. Alors construisons-le en partant de maintenant.

Enfin, « faire ce que l'on veut sans prendre le contrôle sur les autres ». Vous n'êtes pas sans connaître la maxime : « La liberté des uns s'achève où commencent celles des autres ». ça fait beaucoup de jonglage pour ne pas dépasser les limites de chacun... nous sommes 8 milliards et des sur Terre... ça fait beaucoup de limites. On ne pourrait donc plus rien faire si on suivait celles de tout le monde. Il faut donc l'humilité nécessaire pour s'autoriser certaines actions et en tester la correspondance avec les limites des autres. Je dis humilité car parfois, ça passe pas. Il est donc primordial de reconnaître ses torts et/ou ratés ( intentionnels ou accidentels) et réadapter son comportement. Le faire ce que l'on veut invite aussi à une certaine autonomie ou indépendance. Cela signifie dans l'esprit : une certaine liberté. Mais j'aimerai insister sur le fait que la liberté n'est pas une absence d'engagement. C'est plutôt la capacité de choisir vers quoi ( ou qui) se tourne cet engagement. Et cela sans s'oublier soi-même. Car pour pouvoir donner aux autres ( que ce soit du temps, de l'argent, de l'amour...) il faut en avoir à soi. Alors, pour moi, faire ce que l'on veut c'est ça. Se donner ce qui nous est nécessaire pour ensuite pouvoir partager selon notre engagement libre.

Maintenant que tout ceci est entendu, revenons en au thème. La décision et l'action qui en découle.

De par mes rencontres sur les marchés de mon secteur, les discussions ou autres visios etc... j'ai entendu certaines personnes me dirent : « j'ai pris une décision concernant XXXX sujet, maintenant je laisse venir. On verra. ». J'acquiesce mollement car ( principe numéro 3) je respecte les limites des autres et je n'ai pas le pouvoir sur eux. C'est leur choix. Cependant, aux plus ouverts à la discussion, je leur glisse tout de même que décider de prendre un chemin n'EST PAS arpenter le chemin. Un exemple ? J'ai rencontré un SDF avec qui j'ai parlé il y a quelques semaines sur une bordure de trottoir... Il avait décidé d'être riche... Je vous laisse en tirer vos propres conclusions.

Ainsi donc, au risque d'être déconvenu, bafoué, isolé parfois, une fois la décision prise... actez-la. Si le résultat n'est pas celui escompté, tirez-en une leçon mais n'abandonnez pas l'idée, adaptez votre action. Je vous invite à aller voir les cursus de JK Rowling, Steve Jobs, Albert Einstein, Thomas Edison, Walt Disney et tellement d'autres qui ont été refoulés un nombre incalculable de fois mais n'ont jamais baissé les bras. Je citerai pour finir le très célèbre Nelson Mandela, qui après 27 ans de prison a fini Président de son pays et a reçu un prix Nobel de la paix... et tout ce parcours à cause puis grâce à la même idée qu'il n'a jamais abandonnée et qu'il a défendue à la face du monde jusqu'à son dernier souffle. Il disait « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j'apprends. »

Puissent ces quelques mots vous inspirer.

Namaste.

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